Mais où est-il ce fameux pont. Et pourquoi « Pont des Dames » ?

Autant de questions que cette randonnée, dans les contreforts des Bauges et à travers les « Vignes Baujues » allait nous permettre d’élucider !!

Cette découverte commence sur la place de la Mairie de St-Jean de la Porte sur laquelle nous nous stationnons ce jeudi 11 avril avec, pour nous accompagner, un ciel magnifique, d’un bleu immaculé, mais avec une fraîcheur printanière, entre 8 et 10 degrés, qui ne nous fait pas regretter d’avoir prévu les doudounes et pour certains, les gants !

Nous voilà donc partis d’un pied alerte et avec un rythme soutenu pour, rapidement, commencer notre ascension, à travers bois et vignes, sur ce coteau exposé plein sud.

Les panoramas sur les sommets du Grand Arc, de la Lauzière et des Belledonne, bien enneigés, enchantent nos yeux. Tout au loin, au nord, nous apercevons le Beaufortain et au-delà, fermant l’horizon, le « Mont Blanc ». Derrière nous, en direction de la combe du Grésivaudan, nous devinons, estompé par une légère brume (ou peut-être la pollution Grenobloise !), « Le Mont Aiguille ».

Après près de deux heures de marche, nous arrivons enfin au hameau de « Combefolle ». Petite pause près du lavoir et du four. La réponse à nos questions va bientôt nous être révélée !

Première interrogation, et de taille : que représentent ces sabots, découvert, tout au long de cette première partie de la randonnée ?

Encore un petit effort et nous aurons la (ou les) réponse. Une petite montée puis une descente un peu escarpée et nous voilà arrivés.

L’explication de la dénomination du pont nous est enfin donnée :

Les « Dames » du 21ᵉ siècle le traversent, elles, pour leur plus grand plaisir !

Mais l’heure du repas approche, nous partons à la recherche de la salle à manger. Un petit « coin de paradis » trouvé à l’ombre des arbres, avec, qui veille sur nous, la falaise austère de la « Dent de l’Arclusaz ».

Après une bonne pose, régénératrice et réparatrice, conclue par une petite sieste pour certains. Nous repartons, traversant le vignoble « Bauju » et ses tonneaux « mémoriels » riches en informations sur cette culture qui a traversé les siècles.

À 14 h, nous sommes de retour aux voitures. Trop tôt pour Philippe ! (Il avait été annoncé pour 17 h !!)

Qu’à cela ne tienne, nous saurons faire durer le plaisir avec une pose au Café des Glycines à Montmélian, pour prolonger un peu cette belle journée de découverte.

Texte : Gilbert ; Photos : Mireille B ; Michelle A ; Patricia F ; Philippe H ; Gilbert H