Nous nous retrouvons à douze pour cette troisième randonnée  « Raquettes-Crampons » du premier trimestre 2024.

De loin, le Crêt du Poulet semble bien dégarni, mais arrivés au point de départ, le Foyer de ski de fond du Barioz, la neige est là. Épaisseur insuffisante pour utiliser les raquettes mais nécessitant, pour éviter des glissades intempestives de chausser les « Crampons de marche ».

Un petit pas de French-Cancan permet de vérifier que nous sommes tous bien équipés. Jacqueline , nouvelle venue dans le groupe, se distinguant par la couleur « Flashy » de ses « Escarpins »

Et c’est parti, le long de la piste de ski de fond pour s’échauffer puis les premières difficultés se présentent au groupe en grande forme ce matin !!

Après une montée dans la forêt nous débouchons sur la clairière du Chalet de Pierre Roubet.

Petite traversée en dévers au dessus du chalet et pose récupération pour admirer le panorama, sur les Hauts de Chartreuse :

De sud au Nord : « Chamechaude » 2082m, point culminant de la Chartreuse, le col du Coq puis la Dent de Crolle (2062m), plus au Nord, les Lances de Mallissards et ses Crêtes enneigées.

Mais le plus dur reste à faire !!! Le groupe aborde une montée dont la raideur oblige à un rythme lent et régulier avec de multiples zigzags dans la pente pour en adoucir les difficultés. C’est le « Crux »(1) de la randonnée.

Chacune, chacun, montant à son rythme pour déboucher sur le GR qui nous mènera en direction du Crêt Luissard (1800 m), point culminant de notre sortie .

Nous étions sans le savoir dans une zone de tranquillité du Tétra Lyre. Tranquillité respectée , durant la montée, l’effort imposant de respirer plutôt que de parler !!

Nouvelle pose, récupération et panorama sur les Belledonne cette fois .

La suite du parcours, jusqu’au refuge du Crêt du Poulet, sera une ballade de santé, sans nouvelles difficultés.

Là, des tables nous accueillent pour un pique-nique confortablement installé. Un petit café pour certain(e)s et c’est déjà l’heure du retour.

Pour la descente, le cheminement traverse des zones boueuses, un peu « sanglier » à travers les arcoses, mais après un peu plus d’une heure de marche, nous sommes rapidement de retour sur le parking.

Au bilan nous avons parcouru 7,5 km, pour 350 m de dénivelé et près de 4h30 de randonnée.

Un bonne journée.

Texte : G Huneau Photos : Mireille, Nicole, Gilbert.

(1) Passage clé, le plus difficile d’une voie en escalade.